Coopération internationale
Un Cégep ouvert sur le monde
Depuis 1988, le Cégep de la Gaspésie et des Îles mène des projets de coopération internationale dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, au Maroc, en Tunisie, en République de Guinée, en Gambie, en Mauritanie, au Brésil, en Haïti et en Guinée-Bissau.
Coopérant principalement dans les domaines de l’ingénierie de formation, du transfert de technologie et de l’intervention communautaire, le Cégep travaille en étroite collaboration avec plusieurs partenaires et communautés locales, pour un développement intégré et ayant un maximum de retombées.
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Adaptation des populations côtières et économie bleue (APOCEB)
En 2019, le Cégep de la Gaspésie et des Îles a reçu un financement de 7,3 millions de dollars du gouvernement du Canada, via Affaires mondiales Canada, pour financer le projet Adaptation des populations côtières et économie bleue (APOCEB).
Le projet APOCEB vise l’amélioration de la gestion et de l’exploitation des ressources naturelles dans cinq zones d’intervention de quatre pays de l’Afrique de l’Ouest (Gambie, Guinée-Bissau, Sénégal et République de Guinée) en contexte de changements climatiques. De nombreux objectifs de développement sont poursuivis, dont l’élaboration de plans d’exploitation durable des ressources naturelles, l’installation d’unités de transformation gérées par des comités communautaires inclusifs et la diversification des activités économiques par l’entremise d’un modèle basé sur l’économie circulaire.
APOCEB, c’est également un projet de coopération internationale qui fait la promotion de l’égalité entre les sexes, des droits des populations les plus vulnérables et de l’implication des jeunes.
Le projet compte également sur la collaboration de partenaires locaux et mise sur le partage d’expertises et d’expériences avec :
- au Sénégal : l’Institut universitaire des pêches et d’aquaculture de Dakar (IUPA);
- en Gambie : le Department of Parks and Wildlife Management (DPWM);
- en Guinée-Bissau : l’Institut de la biodiversité et des aires protégées (IBAP);
- en République de Guinée : le Centre national des sciences halieutiques de Boussoura (CNSHB).
Gouvernance féminine et innovation (GEFI)
Gouvernance féminine et innovation (GEFI) est un projet de développement économique, social et environnemental pour les communautés de Niodior, de Dionewar et de Falia, dans le delta du Saloum au Sénégal. Il a vu le jour en 2019 grâce à un financement de deux millions de dollars du gouvernement du Canada via Affaires mondiales Canada. Le projet mise sur l’amélioration de la gouvernance féminine dans la gestion et la transformation des produits agroalimentaires en contexte de changements climatiques. Les activités du projet GEFI visent entre autres à améliorer la gestion et la rentabilité des unités de transformation, à diversifier les activités économiques par l’entremise d’un modèle basé sur l’économie circulaire et à stimuler l’entrepreneuriat chez les jeunes.
La formation continue, l’initiation à la gestion entrepreneuriale, la création de comités de gestion inclusifs et participatifs, la sensibilisation aux problématiques environnementales de même que la construction d’une station aquaponique et d’un gîte touristique sont autant d’activités mises en place par le projet.
Le projet bénéficie aussi de l’appui financier du Fonds de financement de la formation technique et professionnelle du Sénégal (3 FTP), également membre du réseau UNESCO-UNEVOC.
Ostréiculture rurale et adaptation (ORA)
En 2021, le gouvernement du Québec a accordé un montant de 500 000 $ au Cégep de la Gaspésie et des Îles afin de financer Ostréiculture rurale et adaptation (ORA), un projet de coopération climatique internationale dans les villages de Dionewar, de Falia et de Niodior au Sénégal
Le projet ORA vise le développement de la filière ostréicole (élevage des huîtres de mangrove) en milieu naturel en vue de fournir une solution de rechange aux ressources halieutiques en déclin. Cette filière économique constitue une réponse concrète aux changements climatiques pour les communautés sénégalaises touchées.
Le projet est constitué de deux phases. Lors d’une première phase expérimentale, de nombreux tests sur le captage de naissains et l’élevage d’huîtres ont été réalisés. La deuxième phase, celle de l’implémentation, inclut la formation de groupes de jeunes ostréiculteurs de la communauté pour la prise en charge de cette nouvelle activité économique.
Pour en savoir plus sur l’impact positif de ce projet, voir la vidéo.
Écotourisme en Tunisie
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles a travaillé main dans la main avec le Cégep de Matane en partenariat avec deux instituts supérieurs d’études technologiques (ISET) tunisiens, soit l’ISET du Kef (région du Nord-Ouest) et l’ISET de Kébili (région du Sud). Le cœur de ce projet comprenait la conception et la mise en œuvre d’un programme de gestion en écotourisme.
Ce partenariat réalisé entre le début 2020 et septembre 2023 s’inscrit dans le programme Éducation pour l’emploi ÉPE Al-Najah Tunisie. Orchestré par Collèges et Instituts Canada et financé par Affaires mondiales Canada, ce programme appuie la formation supérieure et l’employabilité des diplômés des ISET tunisiens, en particulier des jeunes femmes, vivant dans les régions plus défavorisées du pays.
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